Migraine ou mal de tête ordinaire? On démêle tout ça.

Qui n’a jamais eu mal à la tête ? Un moment de stress, une nuit écourtée, un changement de pression… et voilà qu’une douleur s’installe. Mais entre une simple céphalée et une migraine, il y a des différences importantes et surtout, des approches très différentes pour bien les traiter. Chez Clinique M, on reçoit régulièrement des patients qui vivent avec des douleurs fréquentes ou intenses sans toujours savoir ce qui se cache derrière. Ce billet vise à vous aider à mieux comprendre les types de maux de tête, leurs causes possibles, et surtout, les solutions disponibles.

Céphalée, migraine, névralgie… quelles différences ?

Céphalée de tension (le "mal de tête classique")

C’est le type de mal de tête le plus fréquent. Il se manifeste souvent en fin de journée, sous forme d’une pression ou d’un serrement autour du crâne, comme un bandeau. Il n’y a pas de nausée, de vomissement ni de sensibilité à la lumière. C’est désagréable, mais généralement bénin.

Migraine

La migraine est une condition neurologique bien différente. Elle provoque une douleur modérée à sévère, souvent localisée d’un seul côté de la tête. Elle s’accompagne souvent de nausées, de vomissements, d’une forte sensibilité à la lumière et au son. Les crises peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours.

Migraine avec aura

Environ 1 personne migraineuse sur 4 vit des « auras » avant ou pendant la migraine. Ce sont des signes neurologiques réversibles : troubles visuels (lumières clignotantes, zigzags), engourdissements, troubles de la parole ou de la coordination. Ces symptômes peuvent inquiéter, mais ils sont généralement temporaires et sans danger.

Autres types de céphalées plus rares

Il existe aussi des céphalées en grappe (très intenses, localisées autour d’un œil, souvent la nuit), des céphalées secondaires (liées à une autre condition médicale) ou encore des névralgies (liées à des nerfs irrités ou inflammés).

 

D’où viennent les migraines ?

Les causes exactes des migraines ne sont pas encore entièrement comprises, mais on sait qu’il s’agit d’un déséquilibre neurovasculaire, influencé par des facteurs hormonaux, alimentaires, environnementaux et génétiques.

Les déclencheurs possibles incluent :

  • Le manque ou l’excès de sommeil

  • Certains aliments (vin, chocolat, fromages vieillis)

  • Le stress ou le relâchement après un stress

  • Les fluctuations hormonales (notamment pendant les menstruations)

  • Les odeurs fortes, la lumière vive, etc.

Et si c’était chronique ?

Certaines personnes vivent avec des migraines chroniques, soit 15 jours ou plus de maux de tête par mois, pendant plus de 3 mois, dont au moins 8 jours avec symptômes migraineux.
Dans ce cas, il est essentiel de consulter, car plusieurs traitements peuvent améliorer la qualité de vie et réduire significativement la fréquence des crises.

 

Quels traitements existent ?

On distingue deux grands types de traitement :

Traitement de crise (aigu)

Il vise à soulager une crise en cours. Cela peut inclure :

  • Des analgésiques (ibuprofène, naproxène…)

  • Des triptans (molécules spécifiques à la migraine)

  • Parfois des anti-nauséeux

Traitement de fond (préventif)

Pour les migraines fréquentes ou sévères, un traitement préventif peut réduire la fréquence, la durée et l’intensité des crises. Il peut s’agir :

  • De médicaments oraux (antidépresseurs, antiépileptiques, bêtabloquants…)

  • D’injections de toxine botulique (Botox)

  • De nouveaux traitements par anticorps monoclonaux (CGRP)

Ces traitements doivent toujours être prescrits par un professionnel, afin d’avoir le bon dosage, la bonne molécule et un suivi médical. L’automédication peut entraîner des effets secondaires ou aggraver les symptômes (on pense notamment aux céphalées de surutilisation).

 

Et chez Clinique M ?

Notre équipe peut évaluer votre situation de façon complète, identifier le type de mal de tête dont vous souffrez, et proposer un plan de traitement adapté à vos besoins. Que vos migraines soient occasionnelles ou chroniques, des solutions existent.

Ne restez pas seul·e avec la douleur : nous pouvons vous aider à reprendre le contrôle.

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